Découvrez en plus sur le prisme anthropologique du projet IPAUP-93 avec le travail mené par une équipe d'étudiant.es de l’École d’Urbanisme de Paris (UPEC) sur la mémoire des sols.
Installation des placettes sur le site de Montreuil géré par l'association Sens de l'Humus
Une des spécificités du programme IPAUP-93 est qu’il prévoit un suivi à la fois pédologique (cartographie géophysique des sols, analyse de pollution et expérimentations comparées de technosols sur les sites des associations), sociologique et anthropologique notamment sur les savoirs et perceptions de la qualité des sols des habitants et associations afin de co-construire une méthodologie de suivi de la qualité des sols urbains de Seine-Saint-Denis.
Sur le plan socio-anthropologique, suivi par des chercheur.se.s du Lab’Urba et de l’IFRIS, il s’agira de dégager des tendances de perception de la pollution des sols et des représentations liées à la santé humaine en ville. Pour cette première année, le collectif a été accompagné par une équipe de 9 étudiant.es de l’École d’Urbanisme de Paris (UPEC) qui ont réalisé une mission de 6 mois, dont la thématique portait sur la mémoire des sols en Seine-Saint-Denis. Le travail des étudiants consistait à :
Conduire un diagnostic territorial restituant le rôle actif des sols et des pollutions industrielles dans les mutations urbaines de la Seine-Saint-Denis ;
Proposer des préconisations permettant de construire des premiers outils de démocratisation d’une mémoire partagée des sols pollués et une appropriation d’une culture des sols par différents acteurs (jardinier.es, associations, collectivités…) de Seine-Saint-Denis.
Les étudiant.es ont réalisé un site web visant à mettre en lumière l’histoire des sols du territoire, diffuser des articles, produire du contenu graphique (vidéos, podcast, BD) et à présenter les enjeux et solutions pour cultiver sur sol pollué.
Le site est disponible ici : http://pollution-en-seine-saint-denis.fr
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